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Le monde virtuel pour s’évader

enfant avec un casque virtuel lors d'un soin à l'hopital

Toujours à la recherche de solutions innovantes pour apporter un peu de détente et de sérénité lors des soins, Ludopital a financé l’achat de 2 casques virtuels à l’hôpital Jeanne de Flandre. 

Une idée originale pour améliorer la gestion de l’anxiété et de la douleur des enfants dans leur parcours de soins. L’objectif : limiter le traumatisme psychologique et physique lors de la prise en charge à l’hôpital. 

Le principe est des plus simples. L’enfant porte le casque de réalité virtuelle avant, pendant, et après la réalisation d’un soin. Il est embarqué dans un univers sonore et visuel protecteur permettant d’altérer sa conscience directe du soin grâce à une relaxation profonde. L’avantage de ce casque est qu’il représente une alternative non médicamenteuse pour les enfants devant subir des soins invasifs. Les séances intègrent de la cohérence cardiaque et de la musicothérapie pour installer le petit patient dans une bulle de confort. 

Isabelle Watelet, Chargée de l’administration générale du Fonds de dotation, raconte leur arrivée dans le service L’utilisation des casques virtuels a commencé mi-décembre 2022. Les soignants ont dû dans un premier temps être formés à l’utilisation des casques virtuels et aux différents programmes proposés : anxiété, douleur et divertissement. “ 

Sur les plus de 13000 soins prodigués chaque année à Jeanne de Flandre, nombreux sont ceux qui peuvent occasionner des moments anxiogènes ou douloureux pour les enfants. Ponction lombaire, myélogramme, pansement douloureux et difficile, prélèvement sur voie centrale, ablation de broches en consultation mais aussi attente avant le passage au bloc… ces casques offrent des moments d’évasion et pourraient soulager tous les enfants de plus de 3 ou 4 ans.

“ Nous avons utilisé les casques virtuels dans de nombreuses situations de soins. À ce jour, ils sont déjà 30 à avoir bénéficié de cet outil. “ souligne Isabelle Watelet. Une alternative saluée par les soignants qui sont “contents d’avoir une solution autre qu’un moyen médicamenteux pour gérer le stress et la douleur des enfants. “ et qui atténue réellement le traumatisme car “certains patients réclament l’utilisation du casque à chaque retour d’hospitalisation. “

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